Mythes et réalité
Mythes de la dyslexie :
Pouvons-nous identifier tôt les élèves à risque de dyslexie? Quand est-ce trop tôt? Il existe des mythes indiquant que nous ne sommes pas en mesure de dépister précocement le risque d’avoir la dyslexie.
Mythes du TDL :
Ils ne parlent pas bien en anglais.
Pouvons-nous identifier tôt les élèves à risque de dyslexie? Quand est-ce trop tôt? Il existe des mythes indiquant que nous ne sommes pas en mesure de dépister précocement le risque d’avoir la dyslexie.
- C’est faux. Vous pouvez dépister efficacement même avant que les enfants commencent à lire au niveau « prématernelle » de base. Nous pouvons également intervenir tout de suite !
- C’est faux. On entend régulièrement que les personnes atteintes de dyslexie ne voient pas les lettres et les mots dans le bon ordre, mais cela n’est pas dû à des problèmes de vision. La dyslexie est un trouble d’apprentissage avec une origine neurobiologique. Les recherches ont révélé que lorsqu’un individu atteint de la dyslexie lit un texte, son cerveau fonctionne différemment qu’un individu sans la dyslexie.
- C’est faux. Les élèves qui ont la dyslexie ne sont pas paresseux et dans plusieurs cas, essaient encore plus fort que leurs camarades de classe à maîtriser la lecture. Les personnes atteintes de dyslexie ont besoin d’un soutien supplémentaire et d’un apprentissage structuré multi sensoriel pour accéder aux compétences de littératie durable.
- C’est faux. On estime que 70 à 80 % des personnes ayant des difficultés de lecture ont la dyslexie légère à sévère.
Mythes du TDL :
Ils ne parlent pas bien en anglais.
- Cela est faux. Ils ont de la difficulté à apprendre l’anglais et toute autre langue parlée, que ce soit la langue maternelle ou la langue seconde.
- Cela est faux. Le TDL n’est pas une déficience intellectuelle. Les personnes avec un TDL peuvent être très intelligentes, mais ils auront parfois du mal à exprimer leurs connaissances.
- Cela est faux. Le TDL affecte ceux qui parlent seulement une langue et aussi ceux qui parlent plus d’une langue. Il y a des avantages sociaux et cognitifs à devenir bilingue et les parents qui veulent élever leurs enfants à être bilingues ne devraient pas s'inquiéter que le bilinguisme causerait le TDL. En effet, on ne devrait pas décourager les enfants à apprendre une autre langue, surtout si ces derniers sont suffisamment exposés aux langues en question.
- Les influences génétiques sur le développement du cerveau causent le TDL. La façon dont les parents élèvent, parlent et lisent à leurs enfants ne cause pas le TDL.