TDAH
Qu’est-ce que le trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH)?
Il est important de mentionner qu’il y a différents types de TDAH et une personne ne présente pas nécessairement des symptômes dans toutes les catégories (problèmes d’attention, d’hyperactivité, d’impulsivité, de mémoire, et d’organisation). Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, cinquième édition (DSM-V) (American Psychiatric Association, 2013), il est possible d’avoir des présentations mixtes du trouble. On parle de présentation mixte lorsqu’il y a au moins six symptômes sous le type d’inattention et six symptômes ou plus sous le type d’hyperactivité/impulsivité. Lorsque l’inattention domine, c’est parce qu’il y a au moins six symptômes sous ce sous-type et moins de six sous le sous-type d’hyperactivité/impulsivité. Lorsque l’hyperactivité domine, c’est l’inverse qui se produit. De plus, les gens doivent manifester ces symptômes dans au moins deux types d’environnements différents. Le DSM-V montre que le taux de prévalence du TDAH chez les enfants est d’environ 5 % et de 2,5 % chez les adultes.
Voici une liste de symptômes de comportements possible chez les gens qui ont le TDAH.
Langage réceptif et le TDAH
Le langage réceptif est la compréhension du langage. Selon Wahlen et Henker (1985; 1991), le langage réceptif est divisé en trois parties : la perception du message, l’interprétation du message et la capacité de comprendre le message. Ceux qui ont des déficits du versant réceptif peuvent donc démontrer des difficultés à comprendre le sens des mots (Duggan von Briesen, 2007), à interpréter les messages du locuteur, et à lire les indices verbaux, non verbaux (voix, le regard, les expressions faciales) et situationnels (Gouret & Liger-Angot, 2008-2009). En outre, les gens qui ont le TDAH et dont la manifestation de l’inattention domine sont plus à risque d’avoir des difficultés liées à leur langage réceptif.
Le langage expressif et le TDAH
Le langage expressif est l’action de mettre en parole la pensée. Il s’agit de communiquer la pensée, incluant la production de phrases complètes qui ont un sens logique. La capacité de s’exprimer vient naturellement pour ceux qui ont un développement neurotypique. Par contre, ce n’est pas le cas pour ceux qui ont des difficultés de nature pragmatique. En contexte social, ceux-ci doivent se concentrer sur ce qu’ils veulent dire, de quelle façon ils vont s’y prendre, et s’efforcer afin d’assurer un ordre d’idées logique (Duggan von Briesen, 2007). Ceux-ci peuvent également avoir de la difficulté à engager une conversation, ou encore de la maintenir (Duggan von Briesen, 2007). De plus, les gens qui ont un TDAH et dont la manifestation d’hyperactivité domine s’expriment souvent sans nécessairement penser aux conséquences. Ils peuvent dire quelque chose qu’ils n’auraient pas dû dire, et peuvent poser plusieurs questions, souvent hors contexte (Duggan von Briesen, 2007).
Bibliographie :
- Trouble de nature neurodeveloppementale
- Selon le DSM-V, les personnes atteintes de ce trouble peuvent démontrer des problèmes d’attention, d’hyperactivité, d’impulsivité, des difficultés cognitives et des déficits au niveau des fonctions exécutives.
Il est important de mentionner qu’il y a différents types de TDAH et une personne ne présente pas nécessairement des symptômes dans toutes les catégories (problèmes d’attention, d’hyperactivité, d’impulsivité, de mémoire, et d’organisation). Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, cinquième édition (DSM-V) (American Psychiatric Association, 2013), il est possible d’avoir des présentations mixtes du trouble. On parle de présentation mixte lorsqu’il y a au moins six symptômes sous le type d’inattention et six symptômes ou plus sous le type d’hyperactivité/impulsivité. Lorsque l’inattention domine, c’est parce qu’il y a au moins six symptômes sous ce sous-type et moins de six sous le sous-type d’hyperactivité/impulsivité. Lorsque l’hyperactivité domine, c’est l’inverse qui se produit. De plus, les gens doivent manifester ces symptômes dans au moins deux types d’environnements différents. Le DSM-V montre que le taux de prévalence du TDAH chez les enfants est d’environ 5 % et de 2,5 % chez les adultes.
Voici une liste de symptômes de comportements possible chez les gens qui ont le TDAH.
- d’attention (Ces gens paraissent distraits ou dans la lune, difficulté à se concentrer lors de conversation ou lors d’une tâche)
- d’hyperactivité (incapacité d’être arrêté, toujours avoir besoin de bouger et de penser à plusieurs choses en même temps)
- d’impulsivité (peut se manifester de façon verbale ou comportementale, incapacité d’inhiber certaines actions, attendre leur tour de parole)
- des difficultés cognitives (la flexibilité cognitives comme avoir la capacité à ajuster des demandes, avoir de différentes perspectives..)
- des déficits au niveau des fonctions exécutives (la mémoire de travail comme garder une question en tête lors d’une discussion, contrôler des impulsions)
Langage réceptif et le TDAH
Le langage réceptif est la compréhension du langage. Selon Wahlen et Henker (1985; 1991), le langage réceptif est divisé en trois parties : la perception du message, l’interprétation du message et la capacité de comprendre le message. Ceux qui ont des déficits du versant réceptif peuvent donc démontrer des difficultés à comprendre le sens des mots (Duggan von Briesen, 2007), à interpréter les messages du locuteur, et à lire les indices verbaux, non verbaux (voix, le regard, les expressions faciales) et situationnels (Gouret & Liger-Angot, 2008-2009). En outre, les gens qui ont le TDAH et dont la manifestation de l’inattention domine sont plus à risque d’avoir des difficultés liées à leur langage réceptif.
Le langage expressif et le TDAH
Le langage expressif est l’action de mettre en parole la pensée. Il s’agit de communiquer la pensée, incluant la production de phrases complètes qui ont un sens logique. La capacité de s’exprimer vient naturellement pour ceux qui ont un développement neurotypique. Par contre, ce n’est pas le cas pour ceux qui ont des difficultés de nature pragmatique. En contexte social, ceux-ci doivent se concentrer sur ce qu’ils veulent dire, de quelle façon ils vont s’y prendre, et s’efforcer afin d’assurer un ordre d’idées logique (Duggan von Briesen, 2007). Ceux-ci peuvent également avoir de la difficulté à engager une conversation, ou encore de la maintenir (Duggan von Briesen, 2007). De plus, les gens qui ont un TDAH et dont la manifestation d’hyperactivité domine s’expriment souvent sans nécessairement penser aux conséquences. Ils peuvent dire quelque chose qu’ils n’auraient pas dû dire, et peuvent poser plusieurs questions, souvent hors contexte (Duggan von Briesen, 2007).
Bibliographie :
- American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and statistical manual of mental disorders (5th ed.). Arlington, VA: American Psychiatric Publishing.
- Bignell, S., et Cain, K. (2007). Pragmatic aspects of communication and language comprehension in groups of children differentiated by teacher ratings of inattention and hyperactivity. British Journal of Developmental Psychology. 25(4), 499-512. doi:10.1348/026151006X171343
- Duggan von Briesen, P. D. (2007). Pragmatic language skills of adolescents with ADHD.
- Gouret, O., Liger-Angot, A., 2008-2009. La competence pragmatique lors du bilan orthophonique, Unité de Formation et de Recherche – « Médecine et Techniques Médicales » http://apprendre-reviser-memoriser.fr/comprendre-les-fonctions-cognitives/
- Whalen, C., & Henker, B. (1991). Therapies for Hyperactive Children: Comparisons, Combinations, and Compromises. Journal of Consulting and Clinical Psychology, 59(1), 126-137.
Pour plus de détails concernant les résultats d'une étude qui a porté sur le TDAH et la communication sociale, veuillez télécharger le feuillet suivant :
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Je tiens à remercier Gabrielle Dupuis, étudiante finissante à la maîtrise en orthophonie pour sa contribution à cette page web.